17.10.08



Un enfant accusé de sorcellerie
This child is accused of sorcery



Faux tête, qui à raison ?
Wrong head, who is right ?

16.10.08




Le bon Dieu du Temps est une femme
The god of Time is a woman








16.8.08


13.3.08



Ouvre ton esprit, Catastrophes naturelles : réalité de la vie et la tradition
Open your mind, Natural disaster : reality of life and tradition

16.2.08



Catastrophe grave. A qui la faute ?
Serious catastrophe : who is responsible ?

16.5.07



Sirène au vase

5.5.07

Biographie

Tajho Marciano

Né à Kinshasa (RDC) le 19 mai 1972


Un artiste peintre musicien dont la spécialité est la peinture populaire. Il a commencé à pratiquer très jeune, à peine âgé de huit ans. D’une intelligence précoce il commença d’ailleurs à dessiner au tout début de sa scolarité. Doté d’un esprit curieux, il aimait profondément la musique qui est d’ailleurs une de ses plus grandes sources d’inspiration.



En suivant la radio et la télévision il transformait en dessin ce qu’il entendait et visualisait. Ayant ce don inné, dessiner pour lui était devenu une obsession, une partie de plaisir dont il ne pouvait en aucun cas se passer.



Lecteur assidu, le livre eut aussi une grande influence, une source d’inspiration qui contribua énormément à développer son talent. Cela l’amena naturellement à fréquenter les peintres plus expérimentés et avancés en âge, surtout les publicitaires. C’est ainsi que loin de faire l’école buissonnière, notre apprenti s’arrêtait partout où il voyait qu’on dessinait, il regardait sans poser de questions jusqu’à ce qu’il soit satisfait à sa façon.



Il s’efforçait de se perfectionner de plus en plus, fréquentant aussi les cinémas pour copier les affiches des acteurs qui sont exposés devant les salles.



A savoir, qu’au tout début notre ami utilisait des outils rudimentaires tel qu’un crayon, Bic, craie de couleur, etc.. Très loin de faire comme les gens jeunes de cette époque qui eux ne travaillaient qu’avec des crayons, lui de son côté utilisait différents outils qui ont influencé la manière dont ses dessins étaient exécutés.



Ayant découvert en lui ce talent, les responsables de son école l’orientèrent vers l’Institut des Beaux Arts pour son plus grand épanouissement. De temps en temps les professeurs lui accordaient le passage au tableau afin de faire bénéficier aux autres son savoir faire, car ils trouvaient en lui plus d’intelligence et de talents que certains élèves se trouvant dans la même salle que lui. Il disparaissait certains moments de la classe faisant une petite escapade derrière ou en dehors des bâtiments pour écouter de la musique.



Il n’a pas pour autant oublié les salles de cinéma pour l’approfondissement de son talent, utilisant de plus en plus le Bic (1980 à 1983…).



C’est à partir de là que cette pratique pris de l’ampleur parmi les membres de sa génération.



Avec le progrès de son travail, il ouvrit un atelier au centre ville dans le quartier Matonge. Saisissant d’autres opportunités, il traversait le fleuve Congo pour rejoindre Brazzaville l’amenant à faire de grands portraits comme ceux du Président de la République du Congo Brazzaville en tenu de Général, le portrait de mariage du Président du Gabon, Thomas Sankara en tenu de militaire, des grands artistes musiciens, des sportifs, etc..



Nous devons reconnaître chez notre artiste en regardant et étudiant ses œuvres, qu'il a toujours refusé de développer un seul style. Constamment, il s’est livré aux grands écarts qui consistent à explorer l’histoire de l’art et à se projeter dans l’avenir qu’il invente au présent (formes, couleurs, volumes). Il a parfois privilégié les uns et les unes au détriment des autres, mais il n’a jamais renoncé à l’idée de les explorer.



Il veut systématiquement peindre, sculpter et surtout dessiner, rien que cela.



Dans les années 89, il retourne dans son pays le Zaïre (RDC maintenant) qu’il inonde de portraits géants et publicités murales ce qui faisait que l’on retrouvait ses œuvres dans presque tous les coins de la capitale Kinshasa. Et tout le monde voulait que sa main se retrouve dans les œuvres qui étaient dans leur établissement. Même les églises n’ont pas échappés à l’expertise de Tajho Marciano. La peinture où est représenté Jésus et ses apôtres à l’autel de l’église catholique Bisengo Mwambe à Bicucu / Kingasani est son œuvre.



Dans les années 90 à 95 il s’est installé dans son quartier d’origine sur le boulevard de Kinshasa (RDC) dans les environs du jardin zoologique. Il fut aussi caricaturiste au journal Inter-hebdo qui est une revue de publicité et d’annonces, où il fera la connaissance d’une dame anglaise nommée Joe Wells pour qui il fit un tableau titré « Au delà de la nuit » ainsi que d’autres tableaux faits pour les amis de cette dame.



C’est ainsi que nous qui avons eu le temps ou l’occasion de contempler toutes ses œuvres, nous sommes impressionnés par la qualité du travail réalisé par notre artiste et qui n’ont rien a envié aux œuvres venus d’autres horizons. Nous demandons aux enseignants de mettre à la disposition des élèves les œuvres comme matériel didactique, car notre artiste a aussi formé beaucoup d’élèves.



C’est au troisième millénaire qu’il fera beaucoup de portraits de touristes Sud-Africains, Ghanéens, Tunisiens, Malaisiens, Chinois, Américains, ainsi que Joseph Kabila au tout début de sa présidence.




Biographie rédigée par Benoit St Hilaire Samah Monama